Pour Didier, Julien qui l’a réclamée en commentaire et les autres !
디디에와 그의 아내 그리고 메세지를 남긴 쥴리앙을 위해 뮤비를 올립니다. 모두에게~!
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Pour Didier, Julien qui l’a réclamée en commentaire et les autres ! 12 février, Benoit dans un bus pour Bari Je rédige cet article à 22:00 dans un bus allant à Bari. Les vélos ont été chargés sportivement dans la soute à bagages, on verra leur état et celui des sacoches à l’arrivée. Je plante l’ambiance: il fait nuit, la pluie bat fort dehors et Miyoung dort à côté. Nous sommes 4 passagers dans le bus: nous 2, une maman et sa petite fille. J’écoute Cécile Corbel “Mary”. Et maintenant, façon mauvais film hollywoodien, la flashback sur Naples (genre mais comment en est-on arrivé là ?). La dernière fois qu’on a donné des nouvelles, nous allions arriver sur Naples. Reprenons donc ici. Nous avons quitté le camping et ses chiens, direction Naples en passant par Montedragone. Mont Dragon, le nom envoie du rêve ! En fait ce n’est pas bien glorieux, on va d’immeuble crade en immeuble crade et tous les magasins vendent de la mozzarella. Le mauvais goût est omniprésent avec la palme d’or à cette magnifique statue qui nous a bien fait rire: Ils doivent vendre de la mozzarelle, c’est du lourd Grosso merdo, la route n’était pas géniale avec de la nationale pas très sexy qu’on a essayé d’éviter. Bien sûr ça s’est fini dans la gadoue donc bon est revenu sur le bitume. In fine on a bien roulé et sur la fin en arrivant à Pozzuoli ça devient mieux au prix de quelques montées. Arrrivée à Pozzuoli avec retour du soleil, c’est la fête ! C’est à Pozzuoli qu’on doit rencontrer Pietro, un aimable Italien qui a proposé de nous héberger via Couchsurfing. Pour aller chez lui, Openstreetmaps montre ses limites puisqu’il manque des routes. J’avais prévu le coup en préchargeant la région sur google maps qui couvre bien le quartier. En arrivant près de son domicile, tout le monde nous regarde comme des extraterrestres et nous demande qui on vient voir. Une mama, des gamins, un jeune homme tiennent le conseil en se demandant où habite et qui connait le Pietro. Un gamin semble savoir et l’homme nous aide à appeler Pietro qui arrivera peu après (on était en avance). Il a un garage où on peut rentrer les vélos, cool, pas de stress ! Ensuite on fait connaissance avec lui, sa vie, son appart. Chez lui il fait froid, pas de chauffage mais on a les super duvets, pas de soucis c’est plus cosy que le camping ! Pas d’Internet non plus, d’où l’absence de nouvelles pendant cette longue période. Par contre il a une cuisine avec gaz, ce qui nous permettra de lui préparer un riz au curry et la douche avec eau chaude. Pietro a un coeur en or, il nous a hébergés 3 nuits et nous a véhiculés matin et soir jusqu’à la station de train de Pozzuoli. Avec Pietro et une vue panoramique de Puzzuoli Dimanche 10: Naples un jour de carnaval Ambiance: Les 101 dalmatiens. Véhicule motorisé contrôlé par papa C’est la fête ! Miyoung aux anges Il vesuvio ! Une photo de port pour Papa Super motarde Une jour, quand on aura du vrai Internet, une vidéo d’ambiance de Naples sera mise en ligne. Une vidéo que j’aime beaucoup. Stay tunned. Lundi 11: Pompei sous la pluie et le froid Quand même on a fait des photos cool ambiance “Le Vésuve te veut du mal” Et puis la couverture du livre de latin de je ne sais plus quelle année Et celle d’une autre année, ils se sont pas fait chier les mecs: un voyage à pompei et ils ont toutes les couvertures Dernier jour: le 12 il fait toujours un temps bien peu engageant. On part en début d’après midi en vélo pour la gare centrale de Naples. On avait peur d’un tunnel d’1 km mais il était en descente, je me le suis fait à 40 km/h ça a pas trainé ! On a pris un billet de train pour Bari, ville depuis laquelle on peut prendre un ferry pour la Grèce. Et oui, déjà. On pense partir le 14 février. Ce sera Titanic pour la St Valentin. Non on espère que la traversée se passera mieux. Ça caille mais il n’y a pas encore d’icebergs en méditerranée. Bref on est arrivés après 21h à la ville de Taranto où on a dû changer d’un train vers un bus. Soit, premier bus donc. Si j’avais sû, on aurait cherché un bus direct, on a bien galéré pour le changement avec le retard du train et les escaliers à passer avec les vélos chargés. Bientôt un mois que nous sommes partis. Bisous ! Le 8 février Benoit dit : Ces derniers jours, nous avons eu droit à un temps très instable, façon giboulées de mars, en février. Jamais un ciel tout dégagé, parfois des rayons de soleil, parfois de la grisaille intégrale, parfois du crachin, parfois la douche froide ou même les glaçons qui tombent du ciel. Du coup, on a passé 2 nuits en hôtel: à Terracina et Gaeta (parce qu’à Sperlonga c’était trop cher, sans petit dej et sans internet). Et ces villes ont chacune un peu de charme avec une mention spéciale à Sperlonga. A Terracina nous avons pu faire la lessive de tous nos vêtements, l’hotel avait des machines utilisables et des fils sur le toit pour étendre le linge (ça m’a rappelé le KAIST). On étaient les seuls dans l’hôtel. La route entre Sperlonga et Gaeta nous a rappelé celle entre Fréjus et Cannes, moins longue toutefois mais les montées et paysages étaient au rendez-vous. On a eu quelques tunnels à passer, ce qui n’est pas des plus agréables (litote) en vélo chargé mais quel bonheur de profiter de la descente en fin de journée quand on sait qu’on en a fini avec les tunnels. A Gaeta j’ai mangé une de mes toutes meilleures pizzas, sans fromages mais avec des olives de Gaeta, des anchois, des capres. Une napolitaine avant d’arriver à Naples en somme. Enfin depuis Gaeta, nous avons bien roulé sous un temps maussade et une route pas très sexy: pas mal de trafic routier et notamment des poids lourds. Ça fatigue mais on a abattu 45 bornes et on est dans un camping ouvert (alléluia). Le monsieur du camping a tenu à nous ouvrir son abris pour qu’on mange à l’abri et nous a offert une bouteille de son vin, jugeant que celui qu’on avait acheté au supermarché devait être mauvais. Le sien n’était pas une merveille mais on verra plus tard pour la comparaison avec celui du supermarché (que je vais devoir porter une journée de plus). Ciao ! Il y a du nouveau sur la page Parcours (dans le bandeau jaune en haut de l’écran) ! On avait une carte avec un ensemble de points d’intérêts repérés en bleu lors de la préparation du voyage. Désormais on enverra de temps en temps notre position réelle avec des points rouges 😉 A+ Le 4 fevrier Mimi dit : 캠핑에서의 아침이 밝았습니다. 강렬하게 비치는 아침햇살이 온몸 구석구석 비타민을 쏘아주어 신이나서 잠에서 깼습니다. 이번 캠핑장에선 자유로이 뜨거운 물로 샤워를 할 수 있어 더욱 아침이 개운했답니다. 페달질을 서두릅니다. 점심을 먹어야 하니까요! 하하하하 그렇게 가다가 작은 마트에서 샌드위치와 돌체(디저트)빵을 사서 해변에서 점심을 먹었습니다. 아무도 없는 해변에서 바다를 바라보며 먹는 점심이란 돌체비타(부드러운 인생)♥ 그렇게 또 달리다가 우리는 바다의신 이름을 딴 도시를 지나게 되었습니다. 겨울임에도 생기를 띈 이 도시에서는 재미난 이탈리아 할아버지께서 “브라보 브라보”를 연달아 우리에게 외쳐주셨고 자전거수리점의 삼대부자는 우리에게 이탈리아산 WD를 소개해주셨답니다. 브놔의 자전거를 보고 당장 손주를 데리고 나오신 할아버진 한참을 손자에게 설명하시며 “벨라벨라 (아름다워, 멋져)”라고 하셨습니다. 이미 파란 미니작업복을 입고있던 7살정도 된 손주는 대충 대답하다가 공책에 스티커 붙이러 다시 휑 들어갔습니다. 차가운 너란 남자… 어쨌든 우리는 이 곳에서 아이스크림과 커피를 즐겼습니다 호호호 그리고 페달질! 인터넷이 되었을때 미리 체크해두었던 캠핑장까지 해가 저물기 전이 도착하려는 철저한 계획이 있었기 때문입니다. 그리고 바로 그런 철저함 따위 우리 인생에 없다고 깨달았습니다. 캠핑장은 가도가도 안보이고 날은 저물어 오고…. 몇군데 캠핑장 표지판을 보았으나 다 철이 아니라고 닫았습니다. 결국 우리는 야밤에도 계속 달렸습니다. 야생캠핑 할 장소물색! 70km를 달린 끝에 찾은 조용한 해변가. 작은 도로에는 차도 없고 좋습니다. 야생캠핑은 항상 저를 겁먹게 합니다만 살아서 일어난 다음날은 언제나 기도가 절로 나오는 기쁨도 있습니다. 그렇게 오늘은 거친 파도소리와 함께 잠을 청합니다. 아름다운 밤입니다~♥ Alors on a roulé de nuit et après 70km de route, on a trouvé un coin pour faire du camping sauvage. Le camping sauvage me fait toujours peur mais le lendemain j’étais rassurée d’avoir survécu. Cette nuit, on a dormi avec le bruit de la mer. C’était une belle nuit, la dolce vita. Du 30 janvier au 2 février. Benoit dit ; Nous arrivons à Rome tard, par le train en provenance de Florence. Nous trouvons un hôtel près de la station avec un tarif intéressant et une arrière cour pour garer les vélos (le quartier n’étant pas génial). Nous visiterons les rues de Rome à vélo le 1er jour, tout en cherchant un camping sans succès. Nous décidons donc de passer 2 nuits de plus à l’hôtel et le lendemain nous visiterons le Palatin, qui est à la fois latin et Palatin (hahaha, humour, salut Didier, salut maman). Le dernier jour, nous visitons le Vatican. Un garde m’a pris la tête parce qu’il ne voulait pas garder mon couteau suisse au contrôle sécurité. Je devais le jeter à la poubelle ou rebrousser chemin ! Dans la basilique St Pierre, j’ai bien aimé la Pieta et… c’est tout. Miyoung étaient un peu dégoutée par la mégalomanie des papes qui se font construire des statues, des pseudo momies, etc…
Ensuite on est allé se faire violer au musée: je n’annonce même pas le prix de l’entrée c’est indéscent. Dieu nous le rendra (ou pas). Il y avait quand même de jolies pièces exposées, un peu comme au Louvre. Des trucs egyptiens, des machins Babyloniens. Le reste, les bêtises de la renaissance, ça ne m’intéresse pas/peu (pape, humour, coucou). Ensuite on a roulé sous un temps pourri dans la boue parfois et de nuit à la fin jusqu’à l’extérieur de Rome. Cherchant à se poser, un camping nous a refusé l’accès parce qu’en hiver seuls ses bungalows étaient disponibles. Franchement; ça lui aurait coûté quoi de nous laisser planter la tente dans un coin ! Bref, on a trouvé un coin pas mal à l’écart des routes où on a planté la tente: 2ème camping sauvage du voyage.
Aujourd’hui on a atteint la côte. On a trouvé un camping où l’on a nettoyé les vélos (et nous) et on va vous souhaiter une bonne nuit ! 27 au 30 janvier Benoit et *mimi* : Nous sommes arrivés à Florence le 27 après un trajet vallonné mais pas trop long depuis Montelupo. Le vent n’était pas avec nous mais le soleil oui, et l’entrée dans Florence se fait par une piste cyclable, ce qui est bien agréable. La piste cyclable… So cool ! En revanche, j’ai commencé à me sentir malade (une crève typique) et effectivement, sur tout notre séjour à Florence, je serai assez mal en point. La crève… Not so cool ! Nous avons donc pris un hôtel pour 3 nuits très proche de la cathédrale (houille le budget). Le lendemain, il a fait fort beau et nous avons profité pour nous promener à vélo (sans bagages, le bonheur !). Nous avons commencé par un passage à la poste pour renvoyer du bazar inutile chez les parents (coucou, vous allez recevoir un colis d’Italie). Au passage, la poste italienne est nettement plus chère que la française: 2€ le timbre pour la Corée contre 85cts en France. Envoi d’un colis de 5kg en Europe: 21€… Bref on sera un petit peu plus légers. En plus on a perdu les clés des antivols avant d’arriver à Montelupo donc il ne reste que le double du meilleur antivol, on a jeté le U de Mimi et donc gagné aussi un peu de poids à ce niveau. Déjà plus qu’une clé, plus le droit à l’erreur ! On a passé du temps à la poste, qui ne prend pas la carte bleue (original quand la poste fait aussi banque et qu’un terminal Ingenico est dispo au guichet, mais plus rien ne m’étonne en Italie). On a fini vers 11:30. Pendant la journée on aura le loisir de voir des vieilles rues, le pont Vechio, le musée du palais machintruc (bof, cher et ce qui est dedans n’est pas extra, pas recommandé *Palazzo Pitti, c’était moins bien organigé que le chateau versaille en fait. Le jardin non plus c’était un peu dommage de tout remplire avec les immitaions. Par exemple… obélisque au centre de jardin?) et enfin, ce qui m’a le plus plu: une montée à la place MichelAnge où l’on a une belle vue sur Florence et une super descente en vélo pour récompense. J’en profite pour vous dire qu’il y a beaucoup plus de photos dans la page Galleries que vous trouverez en haut du site dans le bandeau qui est jaune au moment où je rédige cet article. Après cette longue et bonne journée à Florence, on a mangé dans un restau traditionnel bien bon: un ragoût pour Miyoung et une soupe de légumes Minestrone pour moi. En sortant, la surprise du chef: il faut payer un supplément pour le couvert. Miyoung découvre l’Italie et ses bonnes pratiques qui mettent de bonne humeur 😀 Nous voilà rendus au 30 janvier, il fait à nouveau moche, on va acheter des billets de train à la gare pour Rome. Je sais, ça ne ressemble plus tout à fait à un voyage à vélo et d’ailleurs Miyoung me le reproche. *Mon pauvre mari benoit! Mais… notre voyage n’est pas le voyage survival comme le programme coréen. On doit retouver la bonne santé pour aller jusqu’en Corée. Voilà on a appris l’importance du voyage faire ensemble. On doit respecter la situation de chacun. Malgré tout ça notre passion de faire du vélo est si forte comme le volcan de Pompei.* Une fois les billets en poche, on va au musée Effizi ou un truc du genre où il y a des tableaux qui intéressent beaucoup Mimi et pas du tout moi-même. C’est pour ça que vous avez droit à ce bel article: pendant qu’elle visite, je rédige sur un banc à l’extérieur en gardant les vélos. Nous partirons pour Rome à 17:00 et arriverons après 21:00, sans savoir pour l’instant où nous passerons la nuit. On cherche une solution pour partager notre solution sur le blog simplement depuis une appli android et sur une carte. Si vous avez des idées… Idéalement il faudrait qu’on puisse sauver des points d’intérêt en offline et tout envoyer quand on est connectés. Je n’ai pas réussi ni avec Locus Pro ni avec Google Maps. |